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Joie et tristesse

Las! Disais- tu, arrivent les ténèbres !

Oui,mais demain, le jour poindra!

La tristesse monte de l’horizon funèbre.

Oui, mais demain, la joie reviendra!


Las! Disais- tu, que faire de ma vie?

Vois-tu la beauté de l’univers ?

Jour après jour, monte l’ennui.

Regarde le couchant sur la mer.


Las! Disais-tu, l’avenir est morose!

Ta vie passée fut bien douce.

Je ne puis respirer le parfum de la rose.

Viens! Allons dormir sur la mousse!

Une vie

La vie a des hauts, la vie a des bas.

Le sourire d’un enfant, le bonheur est là.

L’enfant est parti, solitude…

Un rayon de soleil, cœur en joie!


Le sourire d’un enfant, le bonheur est là.

Nuage noir à l’horizon, mélancolie…

Un rayon de soleil, cœur en joie!

Feuille morte, plaisirs envolés.


Nuage noir à l’horizon, mélancolie…

Deux êtres qui s’aiment, éternité…

Feuille morte, plaisirs envolés.

Nature ensorcelante, plaisirs des sens.


Deux êtres qui s’aiment, éternité…

Un être cher s’en va, tristesse.

Nature ensorcelante, plaisirs des sens.

La vie a des hauts, la vie a des bas.

Une vie

La vie a des hauts, la vie a des bas.

Le sourire d’un enfant, le bonheur est là.

L’enfant est parti, solitude…

Un rayon de soleil, cœur en joie.


Le sourire d’un enfant, le bonheur est là.

Nuage noir à l’horizon, mélancolie.

Un rayon de soleil, cœur en joie.

Feuille morte, plaisirs envolés.


Nuage noir à l’horizon, mélancolie.

Deux êtres qui s’aiment, éternité…

Feuille morte, plaisirs envolés.

Nature ensorcelante, plaisir des sens.


Deux êtres qui s’aiment, éternité…

Un être cher s’en va, tristesse.

Nature ensorcelante, plaisir des sens.

La vie a des hauts, la vie a des bas.

Passe le temps

L’été est revenu chez nous,
Les années défilent
De plus en plus vite.
La jeunesse s’est enfuie
Avec ses espérances.
Une chape brûlante
S’abat sur la campagne.
Le grésillement des insectes
Harcèle mes oreilles.
L’ombre bienfaisante
Accueille le chat assoupi.
Le soleil darde ses rayons
Sur l’herbe jaunie.
Combien d’étés encore ?
Les années défilent
De plus en plus vite…

Fragilité 

Fragile est une vie.

Profitons de l’instant,

Il est éphémère.

Savaient-ils, ceux de Barcelone,

Qu’ils n’avaient plus qu’un jour,

Puis une heure, puis une minute

À vivre…

Un instant dans une vie,

C’est une pierre précieuse ;

Savourons-le jusqu’au bout.

Fini l’ennui, le dégoût des choses!

Pensons que cet instant

Est peut-être 

Le dernier…

Joie et tristesse

Las! Disais-tu, arrivent les ténèbres!
Oui, mais demain le jour poindra!
La tristesse monte de l’horizon funèbre.
Oui, mais demain la joie reviendra!

Las! Disais-tu, que faire de ma vie?
Vois-tu la beauté de l’univers?
Jour après jour monte l’ennui.
Regarde le couchant sur la mer.

Las! Disais-tu, l’avenir est morose!
Ta vie passée fut bien douce.
Je ne puis respirer le parfum de la rose.
Viens, allons dormir sur la mousse!

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Les quatre vies de SophieH.

QUATRIEME PARTIE: Au sommet de l’histoire

Sophie H. naquit un beau jour de printemps de l’année 1954 dans une famille modeste. Petite, menue, un rien chétive, sa santé donna longtemps à désirer à tel point que ses parents pensaient que sa vie s’achèverait dans sa prime jeunesse. Mais il n’en fut rien, son désir de vivre fut si grand qu’elle devint une belle jeune fille au tempérament gai et optimiste. Elle avait une grande passion, celle des animaux sauvages. Sa chambre regorgeait de livres et revues sur le sujet. Quel bonheur ce serait de pouvoir les soigner! pensait-elle parfois un brin nostalgique. Mais devenir vétérinaire demandait des études longues et coûteuses qui auraient grevé le budget familial. Elle avait dû se rabattre sur des études de droit qui la mèneraient…sans doute quelque part un jour. Le week-end, Sophie sortait avec des amis « intellos branchés » qui la trainaient de café philo en meeting polititique. Un peu agacée au début par tous ces bla bla bla, elle commença à s’intéresser un peu à la politique après avoir écouté un jeune leader du parti schtroumphiste tout de bleu vêtu; ayant chauffé la salle par son discours convaincant, il descendit de la tribune et serra des mains en particulier celle de Sophie. Leurs yeux se rencontrèrent et Sophie sut qu’elle devait lui parler. Quelle ne fut pas sa surprise quand le jeune homme lui proposa d’aller prendre un verre au bar! Ils discutèrent à bâtons rompus de tout et de rien hormis de politique; ils décidèrent de se revoir régulièrement. Sophie H.l’accompagna à de nombreux meetings politiques où il soulevait l’enthousiasme des foules.

Or, un jour, après une discussion où Sophie lui exposa plusieurs idées très pertinentes, il lui proposa de la soutenir si elle se présentait à la présidence de la république. Les élections présidentielles devaient avoir lieu dans quelques mois et la campagne électorale n’allait pas tarder à commencer. Sophie, suffoquée, lui fit remarquer qu’il était mieux à même qu’elle pour prétendre à cette fonction. Il lui rétorqua qu’il voulait bien défendre les idées de son parti mais qu’il ne se voyait pas à la tête de l’état. Encouragée par tous leurs amis, elle obtint toutes les signatures requises.Ce fut donc elle qui monta à la tribune pour exposer son programme; son succès allait grandissant, toujours épaulée par son schtroumph en costume bleu; si bien que le jour fatidique, les français virent sur leur écran apparaître petit à petit…un portrait féminin, pour la première fois dans l’histoire, celui de SophieH.

La France avait enfin une Présidente de la République! Bien sûr, elle n’oublia pas ses premières amours, les animaux sauvages. Chaque ville eut son zoo et son cirque.

                                                                   FIN

Les quatre vies de Sophie H.

Que serait votre vie actuelle si un détail avait changé dans votre existence? Vous ne seriez peut-être pas les pieds au chaud dans votre bureau douillet mais explorateur à l’autre bout de la planète ou dompteur de fauves chez Bouglione…Sophie H. vous entraine dans ses quatre vies dont seule, la première, est véritable.

PREMIERE PARTIE: Si j’étais vétérinaire…

Sophie H. naquit un beau jour de printemps de l’année 1954 dans une famille modeste. Petite, menue, un rien chétive, sa santé donna longtemps à désirer à tel point que ses parents pensaient que sa vie s’achèverait dans sa prime jeunesse. Mais il n’en fut rien, son désir de vivre fut si grand qu’elle devint une belle jeune fille au tempérament gai et optimiste. Elle avait une grande passion, celle des animaux sauvages. Sa chambre regorgeait de livres et revues sur le sujet. Quel bonheur ce serait de pouvoir les soigner! pensait-elle parfois un brin nostalgique. Mais devenir vétérinaire demandait des études longues et coûteuses qui auraient grevé le budget familial. Elle avait dû se rabattre sur des études de droit qui la mèneraient…sans doute quelque part un jour.

Or, un soir, elle fut invitée par des amis à la conférence d’un explorateur célèbre, Malcolm S. de passage pour quelques jours dans sa ville. Subjuguée par les récits du personnage, elle entraina ses amis avec elle afin de le rencontrer dans sa loge. D’abord un peu sévère, Malcolm se révéla quelqu’un de très sympathique et plein d’humour. Par quel biais Sophie avoua-t-elle sa passion pour les animaux sauvages? Nul ne s’en souvint par la suite. L’explorateur l’écouta avec sérieux, lui posa maintes questions sur ses études, ses désirs profonds et quel ne fut pas l’étonnement de Sophie quand il lui demanda de l’accompagner en Afrique pour soigner les animaux sauvages de sa réserve. Il se ferait un plaisir de la former aux pratiques médicales; et elle aurait un bon terrain d’entrainement…Etait-elle prête à tout quitter, surtout sa famille, pour cette aventure? Elle demanda quelques jours de réflexion mais sa passion fut la plus forte; elle décida de se lancer dans cette nouvelle vie qui lui apporterait joie…ou déception.

Et voici notre Sophie, quelques années plus tard, son diplôme de vétérinaire en poche et …mariée à notre explorateur et en attente…d’un petit explorateur ou d’une petite vétérinaire.

(A SUIVRE)

Journée d’ hiver

Sur la branche nue

Le passereau lance son faible cri.

Dans la campagne, s’étend la blancheur;

De menues traces dans le moelleux tapis.

Alentour, règne le silence;

Dans le sentier gelé,

La vieille femme avance,

Son fagot noir sur son dos voûté.

Elle chemine lentement

Accablée du poids des ans,

Vers son destin, vers sa fin…

Elle sait que le dernier rendez-vous

Approche, elle le sait.

Mais elle l’attend, sereine.

La vie, elle l’a vécue;

Ses joies, ses peines,

Elle a tout eu.

Dans le sentier gelé,

La vieille dame avance.

Joie et tristesse

Las! Disais-tu, arrivent les ténèbres!

Oui, mais demain le jour poindra!

La tristesse monte de l’horizon funèbre.

Oui, mais demain la joie reviendra!

 

Las! Disais-tu, que faire de ma vie?

Vois-tu la beauté de l’univers?

Jour après jour monte l’ennui.

Regarde le couchant sur la mer.

 

Las! Disais-tu, l’avenir est morose!

Ta vie passée fut bien douce.

Je ne puis respirer le parfum de la rose.

Viens! Allons dormir sur la mousse!