B onne année!
O h! Que de joie!
N e soyons pas tristes,
N e pleurons pas
E t laissons entrer le bonheur!
A n nouveau,
N’ oublie pas d’apporter la paix.
N e laisse pas le pauvre à la rue
E t donne-nous l’espoir
E t l’allégresse!
C était un collectionneur
De pantoufles.
C’était un baragouineur
De mots vides.
C’était un bouquineur
De vieux livres.
C’était un carillonneur
De cloches fêlées.
C’était un dégaineur
D’épées tordues.
C’était un enquiquineur
De première.
C’était un gouverneur
De ville morte.
C’était un harponneur
De poissons rouges.
C’était un moissonneur
De blé flétri.
C’était un promeneur
Solitaire.
C’était surtout un ronchonneur!
Un très beau livre de Margaret Mazzantini:Venir au monde. Comment Piétro va apprendre de sa mère le mystère de sa naissance dans l’enfer du siège de Sarajevo? C’est ce que ce livre poignant nous fait découvrir en nous promenant de Rome à Sarajevo. C’est aussi une belle histoire d’amour sur fond de guerre.
Beau sapin
Tu trônes dans la forêt
Fier et couleur
D’émeraude.
L’oiseau frileux
Se niche dans ta ramure.
La biche craintive
S’abrite.
La neige légère
Se pose sur tes aiguilles.
As-tu peur quand le bûcheron
Arrive avec sa cognée?
Verras-tu pour la dernière fois
La campagne endormie?
Les cadeaux sont déballés,
Les enfants sont fatigués.
Noël est passé.
Un peu de nostalgie
La fête est finie…
Mais la nouvelle année
Pointe le bout de son nez.
Soyons gais
Ne laissons pas entrer
La tristesse!
Cette galerie contient 6 photos.
Un énorme soupir se fait entendre dans la pâtisserie encore silencieuse. Une petite voix jaillit du comptoir où reposent au milieu de guirlandes de savoureux gâteaux:
« -Qui se plaint en ce matin béni?
-C’est moi, la bûche au chocolat. Je suis épuisée par cette nuit sans sommeil.
-Et nous, alors, rétorquent les marrons glacés, tu as vu comme on nous traite? On nous épluche sans ménagement, on nous enrobe de sucre écoeurant puis on nous enferme dans une boîte; bonjour la clostro!
-Taisez-vous les gars! Y’a du monde qui arrive, avertissent les petits chocolats. »
La clochette de l’entrée, en effet, n’arrête pas de se faire entendre. Des clients emmitouflés, les joues rougies par le froid, arrivent.
-« J’aimerais une bûche au chocolat pour six personnes, avance une dame aux cheveux blancs.
-Non, je m’en doutais, c’est toujours moi qui pars la première. Adieu, mes amis, je vous ai peu connus mais je vous regrette déjà.
-T’en fais pas, la rassurent les petits chocolats. Tu vas être la reine de la table de Noël. On va te poser sur un magnifique plat de porcelaine. Tu vas trôner au milieu de la table et tout le monde va te manger des yeux.
-Oui, toi, on va t’admirer avant de te déguster, renchérissent les marrons glacés. Tandis que nous, on nous prend et hop…dans la bouche!
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