Archive | janvier 2013

Famille

Ils marchaient tous les trois

Main dans la main

Le vieux monsieur et ses petits-enfants

Un garçon et une fille

L’un à droite, l’autre à gauche

Très droits et très sages

Il ne fallait pas fatiguer l’aïeul

Il était si vieux

Cheveux blancs, rides profondes

Ils étaient heureux tous les trois

Rides et joues roses à l’unisson

Le passé et l’avenir

Main dans la main.

Synonymes

Puisque l’année 2013 commence mal avec une guerre (et des accidents et des blessés et des morts…), voici une poésie pour vous faire oublier toute la tristesse du monde:

Qu’il est bon de rire

D’une bonne plaisanterie!

Oui, se marrer, s’esclaffer,

Rigoler pour tout dire.

Tel rit à gorge déployée,

Tel autre rit aux éclats

Et même parfois aux larmes.

J’en ai rencontrés qui riaient

A s’en tenir les côtes,

A s’en dilater la rate,

D’aucuns qui s’en payaient une tranche,

Se gondolaient et se poilaient

A tout propos.

Certains, plus discrets,

Aiment à badiner, à plaisanter

Dans maintes cocasses situations.

Ce poème est d’un comique!

Mes lectures

Si vous avez peur de vieillir, ne lisez pas le livre de Camille de Peretti: « Nous vieillirons ensemble ». Elle raconte l’univers clos d’une maison de retraite avec ses chamailleries de vieux mais aussi ses amitiés et ses tendresses comme Robert et Thérèse qui rencontrent l’amour vrai à quatre-vingt ans …et des poussières. Pourquoi Nini, la mal aimée dans son enfance, pourrit-elle la vie du personnel en les sollicitant sans arrêt? Jocelyne et Marthe se chipotent sans arrêt sous le regard affectueux de Louise, perdue dans ses souvenirs. Gérant tout ce monde, Philippe, le directeur, célibataire endurci, trouvera-t-il enfin l’amour?La bonne grosse Josy sert de « mama »à tous ces personnages arrivés au terme de leur vie plus ou moins bien vécue.C’est une histoire assez triste car, vieillir n’est jamais gai;mais, mieux vaut finir dans une bonne maison, entouré de personnes dévouées que…dans la rue.

Solitude

P1020218Dans la campagne endormie,

Un cavalier galope à vive allure.

Quelle est sa destinée?

Nul ne le sait.

 

Dans les prés blanchis de gelée

Il galope à vive allure.

Un vol de corbeaux s’abat dans le champ.

Le cavalier du destin est passé.

 

Peu à peu, s’éveille la nature;

Un oiseau solitaire lance son chant,

Le rayon d’un pâle soleil nait.

 

Dans le sentier durci par le gel,

On voit des traces de sabots.

Le cavalier du destin est passé.