Archive | août 2016

Mes lectures

je viens de lire un très beau livre de Thaisa Frank,  » Les lunettes de Heidegger ». L’histoire se passe en Allemagne à la fin de la guerre en 1944. Dans un abri souterrain, alors que le III eme Reich est pris entre les feux des alliés, des prisonniers de guerre polyglottes répondent aux lettres adressées aux détenus des camps de la mort. Dirigé par Elie et Gerhardt, ce Cantonnement de scribes a pour but d’empêcher les vivants de découvrir la solution finale. Mais un jour, une lettre signée de Martin Heidegger à l’attention de son ami ophtalmologiste arrive…

Des amitiés, des histoires d’amour se déroulent dans ce lieu enterré avec, en arrière-plan, la terreur de la guerre.

Impressions d’été (suite)

Sieste sous les pins
Caressés par la brise de l’océan.
Cigales s’égosillant.
Bonheur, ne t’en va pas…

Assise sur la plage,
Je contemple la mer sereine
Aux reflets d’argent sous le soleil.
Modestie face à l’immensité …

Allongée sur ma serviette,
Yeux fermés,
J’écoute le bruit des vagues,
Les cris des enfants,
Des mouettes,
Les voisins parler…
Qu’il fait bon se retrouver
En bord de mer!

Ramassage de coquillages sur les rochers
À marée basse.
Douceur de l’air,
Bruit de la mer au loin,
Senteur d’iode des algues.
Sous la pierre, un crabe;
Laissons-le dormir.
Minuscules crevettes transparentes
Nageant dans les trous d’eau.
Cueillette de bigorneaux
Et patelles…

Promenade en bateau,
Phare qui s’éloigne
Avec les maisons,
Vent qui fouette,
Cheveux au vent,
Sillons blancs
Derrière la coque…
Se perdre dans l’horizon…

Impressions d’été

J’ai six ou sept ans…
Au dehors, le soleil brûle…
Maman a dit: sieste obligatoire .
Dans un demi-sommeil,
J’entends une mouche voler;
Elle se pose sur moi, repart…
J’aime au plus fort de l’été
Entendre le bruit des insectes.
Bonheur et paix de l’enfance…

Encore une sieste à l’ombre
Sur la couverture qui gratte
Sœur ou cousines à côté.
Fous rires…

Soirs d’été
Jeux d’enfance dans le noir
Veillées tardives
Ver luisant
Chauves-souris
Cri de la chouette…
L’enfance n’était que bonheur…

Chaleur oblige,
Le chat est couché
De tout son long
En travers du canapé.
Les chats savent vivre!