Hiver, te revoilà, fidèle à ton rendez-vous.
Il neige sur les montagnes.
Vers où vont les oies sauvages?
Elles nous disent au revoir
Rangées en lignes impeccables.
Hiver, te revoilà, fidèle à ton rendez-vous.
Il neige sur les montagnes.
Vers où vont les oies sauvages?
Elles nous disent au revoir
Rangées en lignes impeccables.
Cette nuit, sans bruit, la neige est tombée
Tout doucement, pendant mon sommeil.
À mon réveil, je l’ai sentie;
Un silence inhabituel,
Le bruit d’une voiture assourdi
Par l’épais et moelleux tapis.
L’hiver est bien là, il s’annonce
En changeant toutes choses.
Où se cache le banc du jardin
Ou le tas de bois près du garage?
Quelques tiges dénudées sortent du massif
Et implorent les cieux sans pitié.
Cette nuit, sans bruit, la neige est tombée
Tout doucement, pendant mon sommeil.
Flaque d’eau après la pluie,
Qu’il est bon d’y prendre son élan
Et de sauter en projetant des gerbes!
Source menue se faufilant dans les herbes
Au versant de la montagne.
Mince ru serpentant dans la plaine
Côtoyant les vaches paisibles.
Cascade jaillissante et bondissante
Sur les cailloux du torrent.
Rivière large et calme
Enjambée par les vieux ponts de pierre.
Fleuve large et majestueux
Entraînant barques et péniches.
Étang paresseux dans la campagne
Refuge des foulques et macreuses.
Mer immense et ténébreuse
Tombeau des navires en perdition.
La pluie tombe sur la ville,
Des nuages d’encre obscurcissent les cieux.
Qu’avons -nous fait aux dieux?
La grêle fait plier la brindille.
Des nuages d’encre obscurcissent les cieux.
Sous l’orage, l’écorce se fendille,
La grêle fait plier la brindille,
L’eau ruisselle en tous lieux.
Sous l’orage, l’écorce se fendille,
L’averse mouille les murs les plus vieux,
L’eau ruisselle en tous lieux.
Le reflet des maisons , dans l’eau, vacille.
L’averse mouille les murs les plus vieux,
Son bruit aux oreilles est mélodieux,
Le reflet des maisons, dans l’eau, vacille.
La pluie tombe sur la ville.
Noisette pour l’écureuil
Pomme rouge
Grappe sucrée
Aux reflets nacrés
Poire aux joues rebondies
Pendue à l’espalier
Reine -Claude juteuse
Noix dans sa coque.
L’automne est une farandole de fruits.
Finies, les longues journées
Sous le joug de la chaleur !
Plus court sera le jour.
En ouvrant ma fenêtre,
Un air piquant m’assaille.
Un voile laiteux
S’étend sur la campagne.
Une odeur de champignon
Monte jusqu’à moi.
Un soleil pâle transperce la brume.
Il vaincra
Pour quelques jours encore !
Dans mon arbre
Mille vies
Se côtoient.
Le pivert
À coups de bec
Frappe l’écorce ;
La tourterelle
Y roucoule.
Le merle siffleur
Vole de branche en branche;
L’écureuil roux
Grimpe
À la recherche du gland;
Une colonie de fourmis
Loge dans le tronc;
Le chat se lové
Dans son ombre précieuse.
Une odeur de mousse
Et de champignons
Envahit l’air matinal.