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Printemps

Le printemps est de retour .

Fragile bourgeon sur la branche,

Primevère en robe dorée,

Violette timide dans le sous-bois.


Fragile bourgeon sur la branche,

Merle siffleur sur la ramée,

Violette timide dans le sous-bois,

Oisillons pépiant dans le nid.


Merle siffleur sur la ramée,

Tulipe écarlate sur le gazon,

Oisillons pépiant dans le nid,

Rayons de soleil dans l’azur.


Tulipe écarlate sur le gazon,

Chant du coucou au loin,

Rayon de soleil dans l’azur,

Le printemps est de retour.

Printemps

Ce matin, dans mon jardin,

Une pluie rose tombe

Sur le gazon.

Le prunus est en fleurs.

Le printemps est là.

Un air plus doux,

Un rayon de soleil,

Un vol de grues,

Le printemps est là.

Le merle siffle

Et prépare son nid;

On entend le coucou.

Le printemps est là.

Pâquerettes dans l’herbe,

Fragiles crocus,

Élégantes tulipes,

Le printemps est là.

Tourbillon printanier

Un pâle rayon de soleil

Nait dans l’horizon.


Tulipes écarlates

Ouvrent leurs corolles de soie.

Un oiselet nouveau-né

Roule hors du nid.

Boule de poils gris,

Il piaille sa frayeur.

Lilas blanc, Lilas mauve,

Lys à la corolle d’albâtre,

Œillet odorant

Naissent sur la pelouse.


Printemps, saison bénie des dieux,

Reviens dans ta splendeur.

Il n’y aura plus de gelées

Ni de froidure.

Tout ressuscite dans la joie.

Allons vers le bonheur !

Ne laissons pas entrer la souffrance.

Il faut jouir du temps présent

Et avec des trémolos dans la voix,

Remercions la nature bienfaisante.

Saisons

Les saisons tournent

Au rythme du temps.

Il y a peu, le soleil dardait

Ses chauds rayons sur la campagne.

La couleur verte dominait.

Les taches de couleur des fleurs

Parsemaient jardins et pelouses.

Puis, un beau matin,

Une feuille se détacha

De l’arbre roussi.

D’autres suivirent

Encouragées par un vent plus vif.

Nuages noirs envahirent l’horizon,

Gelée blanche prit sa place

Sur le gazon.

La nouvelle saison s’installa

Apportant son lot de neige,

Pluie, verglas…

Mais l’espoir n’est pas mort.

Dans quelques mois,

La première feuille verte

Nous appellera au renouveau.

Les saisons tournent

Au rythme du temps.

Bonheurs champêtres

Marcher dans la campagne ensoleillée,

Sentir la fleur juste éclose,

Suivre le vol de l’hirondelle ;

Cueillir la mûre ou la figue,

Écouter le chant d’un oiseau

Ou le bêlement du mouton.

S’enfoncer dans les chemins creux,

Admirer l’insecte sur le chardon,

Sentir le vent dans ma chevelure

Et la caresse du soleil.

Écouter le silence,

Écouter le bonheur.

Odeur de printemps

Dans l’air matinal, une douceur se dessine.

Les tardives gelées blanchissent l’herbe tendre.

Dans le pré verdi, la vache blonde rumine,

L’oiseau sur la branche lance son cri aigu.


Les tardives gelées blanchissent l’herbe tendre.

Les blanches pâquerettes éclosent dans le champ.

L’oiseau sur la branche lance son cri aigu.

La pâle et frêle jonquille s’éveille au soleil.


Les blanches pâquerettes éclosent dans le champ.

Le merle sombre siffle dans le jardin vert.

La pâle et frêle jonquille s’éveille au soleil.

Dans les nids douillets, piaillent les oiselets neufs.


Le merle sombre siffle dans le jardin vert.

Grues et oies cendrées reviennent du long voyage.

Dans les nids douillets, piaillent les oiselets neufs.

Dans l’air matinal, une douceur se dessine.

Concerto

Les notes jaillissent,

Claires et mutines,

Du piano majestueux.

Les mains agiles survolent

Le clavier comme des oiseaux affolés.

L’orchestre, à l’unisson,

Reprend la mélodie.

Yeux fermés, à l’abandon

Sur de moelleux coussins,

Mille images du bonheur défilent

En une joyeuse farandole.

Musique, plaisir des sens.

Concerto du bonheur.

Passion

Je t’invite à venir dans ce pays merveilleux

Loin des guerres, loin des haines

Où mon regard, dans le gris de tes yeux,

T’invitera à de douces chaînes.


Là- bas, tout est calme et serein.

Notre amour vivra sans contraintes.

Dans nos gestes, nulle crainte;

Dans nos ébats, nul frein.


Long fut le temps du déni.

La vérité se fit au réveil d’un matin

Promettant un futur béni.


Répondras-tu à mon invitation ?

Tes sentiments me sont inconnus

Et laissent en attente ma passion.

Brouillard

Ce matin, un voile laiteux

S’étend sur la campagne.

La nature a revêtu un costume

De fantôme en soie blanche.


Au loin, les grands arbres

Dressent leurs silhouettes grises.

Le jardin s’est évanoui

Sous la blancheur cotonneuse.


Au fil des heures, lentement,

Le paysage retrouve ses couleurs.

Dans le ciel, apparaît

Le disque pâle du soleil.