Archive | juillet 2020
Canicule
Chaleur écrasante
À l’ombre, point de répit
Nul souffle dans le feuillage
Immobile est la nature
Chante la fontaine…
Un chat s’étire longuement
Le temps s’arrête
Et le monde s’endort.
Bouquet
Au marché
Le lac
Il est un endroit charmant
Au bord d’un lac dormant
Où l’iris d’eau et la marjolaine
Mêlent leurs senteurs à la verveine.
Sur les rives vertes et herbues,
Les gros frênes chevelus
Mirent leurs silhouettes massives
Dans l’onde fugitive.
Le héron gris y surveille l’ablette
Immobile et droit sur ses pattes grêles ;
À ses pieds, fleurit la pâquerette.
La grenouille sommeille sur le nénuphar ;
La libellule aux ailes frêles
Prend son envol et part…
Nuit d’été
Le jour tombe lentement
Petit à petit les oiseaux se taisent
Le grillon commence sa symphonie
Dans l’herbe roussie de l’été.
Plus un souffle de vent
La chauve-souris de son vol
Échevelé frôle les toits.
Le hérisson avance à pas feutrés.
Sur la branche du vieux chêne
La chouette blanche hulule.
A-t-elle vu le frêle mulot?
Des millions d’étoiles
Brillent au firmament.
Paix d’une nuit d’été…
Vieux pont
Campagne
Dans la salle basse, règne le silence.
La comtoise égrène ses heures,
Celles du bonheur.
Des papillons de lumière dansent.
Près de l’âtre, le chat sommeille.
Son pelage frémit de son rêve ;
Son repos lentement s’achève,
Il ouvre un œil et dresse une oreille.
Dehors, le soleil lance ses rayons
Sur la terre chaude.
L’abeille butine la reine -claude,
Sous la pierre, chante le grillon.
Été du midi
Allongée sous la tonnelle
Dans un demi-sommeil
Cigales s’époumonant
Soleil dardant ses rayons
J’accueille le bonheur.
Mas sous les oliviers
Chat ronronnant
Sous le cyprès.
Le bonheur existe.
Été du midi
Été du bonheur…