Tourbillon printanier
Un pâle rayon de soleil
Nait dans l’horizon.
Tulipes écarlates
Ouvrent leurs corolles de soie.
Un oiselet nouveau-né
Roule hors du nid.
Boule de poils gris,
Il piaille sa frayeur.
Lilas blanc, Lilas mauve,
Lys à la corolle d’albâtre,
Œillet odorant
Naissent sur la pelouse.
Printemps, saison bénie des dieux,
Reviens dans ta splendeur.
Il n’y aura plus de gelées
Ni de froidure.
Tout ressuscite dans la joie.
Allons vers le bonheur !
Ne laissons pas entrer la souffrance.
Il faut jouir du temps présent
Et avec des trémolos dans la voix,
Remercions la nature bienfaisante.
Paradis perdu
Au marché
Saisons
Les saisons tournent
Au rythme du temps.
Il y a peu, le soleil dardait
Ses chauds rayons sur la campagne.
La couleur verte dominait.
Les taches de couleur des fleurs
Parsemaient jardins et pelouses.
Puis, un beau matin,
Une feuille se détacha
De l’arbre roussi.
D’autres suivirent
Encouragées par un vent plus vif.
Nuages noirs envahirent l’horizon,
Gelée blanche prit sa place
Sur le gazon.
La nouvelle saison s’installa
Apportant son lot de neige,
Pluie, verglas…
Mais l’espoir n’est pas mort.
Dans quelques mois,
La première feuille verte
Nous appellera au renouveau.
Les saisons tournent
Au rythme du temps.
Ballet des cigognes
Bonheurs champêtres
Marcher dans la campagne ensoleillée,
Sentir la fleur juste éclose,
Suivre le vol de l’hirondelle ;
Cueillir la mûre ou la figue,
Écouter le chant d’un oiseau
Ou le bêlement du mouton.
S’enfoncer dans les chemins creux,
Admirer l’insecte sur le chardon,
Sentir le vent dans ma chevelure
Et la caresse du soleil.
Écouter le silence,
Écouter le bonheur.
Poteries
Océan
Océan immense, vagues
À perte de vue…
Reflets verts ou gris,
Écume blanche.
Soleil couchant
Qui se noie dans les flots.
Océan calme, eau trompeuse,
Océan fougueux
Se ruant sur la falaise.