Un vol d’oies sauvages dans le ciel. Le printemps arrive à grands pas.
Archive | février 2016
Bonheur
Vous arrive-t-il d’éprouver
Des moments de bonheur intense
Sans s’obliger
Et sans qu’on y pense?
La compagnie d’un être cher,
Le chant d’un oiseau,
Le bruit de la mer
Ou le murmure du ruisseau.
Tout peut nous y mener.
Cela nous surprend au détour
D’une simple pensée,
D’un moment tellement banal
Mais rempli d’amour
Que cela nous fait mal.
Au jardin botanique
Ruisseau dans le pré
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Synonymes
Savez-vous que le vent
Peut avoir des noms
Aussi poétiques que bizarres?
Pas la simple bise d’été
Ni la bise gelée de l’hiver
Ni le tourbillon qui fait voler les feuilles.
La bourrasque est plus intéressante;
Le mistral évoque le midi estival;
Le sirocco fait encore mieux
Car il vient du Sahara
Comme son frère le simoun.
Son opposé, le blizzard,
Nous donne la chair de poule.
Que dire de l’ouragan
Qui emporte tout sur son passage
Et de sa cousine, la tornade,
Tout aussi virulente?
N’oublions pas le cyclone et le typhon,
Hôtes indésirables des tropiques.
Synonymes
Il rangea ses vêtements dans l’armoire .
C’était de beaux habits,
Des effets élégants,
De jolies affaires,
Des fringues ravissantes.
Il avait enfin jeté
Ses vieilles frusques d’avant,
Ses hardes usées, ses nippes de hippie,
On pouvait même parler
D’accoutrement de Carnaval,
D’affublement même.
Il possédait à présent une multitude
De costumes et de toilettes très « fashion ».
Automne dans les bois
Le printemps arrive
Ma chatte
Elle est partie
Ma chatte grise
La vieillesse l’a rattrapée.
Incrust, l’avaient nommée les enfants.
Elle s’était incrustée, en effet,
Un beau jour d’été.
On ne sut jamais d’où elle venait.
L’avait-on abandonnée
Sur la route des vacances?
Elle sentit le bonheur à notre porte,
Les enfants la caressèrent,
Elle fut à son aise,
Elle resta, fidèle et câline .
Dès que je me posais,
Elle sautait sur mes genoux
Griffant mon corsage avec affection.
Confiante en l’âme humaine,
Elle allait vers les inconnus.
Les merles du jardin narguaient
Sa maladresse pour les attraper.
Je t’ai pleurée
Quand j’ai su
Que ta fin approchait.
Mais, mon chagrin s’adoucit
Quand je pense que tes années chez nous
Furent douces et heureuses.