Archive | mars 2018

Atelier d’écriture

PÂQUES (acrostiche)

Pâques, fête du printemps.

À l’aube du jour,

Que la nature est belle !

Une violette émerge du gazon

Et crie le renouveau

Sur la terre.

PLUIE(acrostiche)

Pluie sur le monde

Lave toutes choses.

Une goutte après l’autre,

Il pleut à perte de vue

Et la terre pleure , pleure…

Atelier d’écriture

Voici une autre idée pour faire travailler ses neurones : une poésie à compléter. Si vous la connaissez, ne trichez pas.

Souffle

Dans mon

Je ris

En attendant

Je reste

C’est moi qui

Le gaz

Lèche

La fumée

Monte

UN AUTRE EXEMPLE

J’aime le

Quand il

Et que le vent

Et chasse

J’aime le

Qui , soudain

Et enfin

Ô beauté de

Jour de pluie

Reflets dans l'eauP1000359La pluie tombe sur la ville,

Des nuages d’encre obscurcissent les cieux.

Qu’avons-nous fait aux dieux?

La grêle fait plier la brindille.

 

Des nuages d’encre obscurcissent les cieux.

Sous l’orage, l’écorce se fendille,

La grêle fait plier la brindille ;

L’eau ruisselle en tous lieux.

 

Sous l’orage, l’écorce se fendille,

L’averse mouille les murs les plus vieux,

L’eau ruisselle en tous lieux;

Le reflet des maisons, dans l’eau, vacille.

 

L’averse mouille les murs les plus vieux,

Son bruit aux oreilles est mélodieux ;

Le reflet des maisons dans l’eau vacille.

La pluie tombe sur la ville.

Atelier d’écriture

FUIR ( synonymes)

Quand pourrai-je enfin fuir,

Oui, m’enfuir, m’échapper,

M’évader de cette prison ?

Oui, me sauver,

Prendre la poudre d’escampette,

La clé des champs,

Prendre mes jambes à mon cou!

Quand pourrai-je enfin

Déguerpir, détaler, filer

Hors de ce cachot humide?

Je voudrais ficher le camp,

Me barrer, me débiner,

Oui, me calter, me cavaler,

Me carapater enfin.

Quand me déroberai-je

À ce trou infect

Où je suis prisonnier?

RIMES

C’était un académicien alsacien

Il était arithméticien et informaticien

Il avait une tête de batracien

Il fut moine cistercien

Il était un peu magicien

Selon ses paroissiens

C’était pourtant un ancien électricien

Qui fut même mécanicien

Il aurait pu être polytechnicien

C’était un bon statisticien

Et un vague politicien

Un lilliputien tahitien

Vint le voir avec son dalmatien

Il crut voir un martien!

Fable du bonheur

Celui-ci me dit:

Le bonheur , mais oui,

Je l’ai rencontré ;

Il est enfoui sous mon or

Bien au chaud dans mon coffre.

Malheur à qui y touchera!

Celui-là répondit:

Ah! Non! Vous n’y êtes pas!

Le bonheur, on le trouve

Loin de chez soi

Dans de lointaines contrées,

Des lieux inexplorés

Envahis d’une ensorcelante végétation.

Dans ma simplicité, je leur dis:

Mon bonheur à moi, il est tout petit,

Il me suit à chaque pas,

Dans la légèreté de l’oiseau,

La beauté diaphane du lys,

Le sommeil serein de la chatte,

Les yeux de l’enfant émerveillé ;

Je l’ai vu dans la douceur

D’une nuit d’été,

Dans l’arc-en-ciel du couchant,

Dans les vignes à perte de vue.

Je l’ai vu, ce bonheur aussi

Dans les yeux de l’être aimé…

Atelier d’écriture

Intéressons-nous aujourd’hui à l’acrostiche dont les premières lettres de chaque vers forment un mot. Voici un exemple:

BONHEUR

Beauté d’une fleur 🌺 à peine éclose

Orange 🍊 odorante sur la branche

Nuée d’oiseaux dans les cieux.

Hommes, cessez les guerres

Et écoutez la paix du soir!

Un rossignol solitaire lance son chant.

Rentre et savoure ton bonheur !

Exercez-vous avec des mots comme : printemps, enfance, nature, abondance…

Je me suis amusée avec le mot ALPHABET:

Allons dans la forêt dorée

Les feuilles 🍃 aux couleurs de l’automne

Parsèment le petit chemin

Houx aux boules fluorescentes

Aubépine, cruel buisson,

Balancent leurs rameaux fragiles

Et parlent du froid d’hiver qui

Tout doucement va s’installer.

Au clair de la lune

L’étoile jaune scintille

Pour le monde endormi 😌

Hors des murs de la ville

Arrive la troupe barbare

Briseuse de destinées

Et de vies à peine écloses.

Tout est fini…

Atelier d’écriture

Aujourd hui, nous allons parler du pantoum, poème composé de quatrains à rimes croisées dans lesquels le deuxième et le quatrième vers sont repris par le premier et le troisième vers de la strophe suivante. Voici celui que j’ai composé sur le printemps:

Dans l’air matinal, une douceur se dessine.

Les tardives gelées blanchissent l’herbe tendre.

Dans le pré verdi, la vache blonde rumine

L’oiseau sur la branche lance son cri aigu.

Les tardives gelées blanchissent l’herbe tendre.

Les blanches pâquerettes éclosent dans le champ.

L’oiseau sur la branche lance son cri aigu.

La pâle et frêle jonquille s’éveille au soleil.

Les blanches pâquerettes éclosent dans le champ.

Le merle sombre siffle dans le jardin vert.

La pâle et frêle jonquille s’éveille au soleil.

Dans les nids douillets, piaillent les oiselets neufs.

Le merle sombre siffle dans le jardin vert.

Grues et oies cendrées reviennent du long voyage.

Dans les nids douillets, piaillent les oiselets neufs.

Dans l’air matinal, une douceur se dessine.