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Étés d’enfance

Sieste sous le gros chêne

Avec les cousines

Fous rires…

Pêche à pied dans les flaques

Laissées par la mer à marée basse.

Cri de triomphe

À la vue de la crevette dans l’épuisette .

Promenades à travers champs,

Cueillette de fleurs.

Virées à vélo au bourg voisin

Pour acheter des bonbons .

Soirs d’été

Après la canicule du jour.

Parents bavardant,

Enfants courant à la recherche

Du ver luisant.

Chauve-souris virevoltant

Dans la nuit étoilée.

Étés d’enfance,

Étés du bonheur.

Petits bonheurs

Mille petits bonheurs

Jalonnent l’existence.

Journée d’anniversaire,

Rires des enfants,

Bavardages des grands.

Jeux sur la pelouse,

Farniente sur la chaise-longue,

Glaces et jus de fruit.

Oiseaux moqueurs dans les arbres.

Dans l’azur, un soleil lumineux

Échauffe les cœurs.

Ne laissons pas s’enfuir

Ces petits bonheurs si simples.

Bonheur

Jouissons du bonheur

Quand il nous prend la main.

Doux moments

Heures exquises

Parmi les siens.

Rires d’enfants

Exclamations des grands,

Nuit chaude,

Senteurs marines,

Ciel étoilé.

Le jour s’éteint

Demain reviendra.

Ne laissons pas

S’échapper le bonheur…

Souvenirs d’enfance

Ces jours-ci, me vient l’envie de raconter quelques souvenirs d’enfance que j’ai réunis dans un recueil pour mes enfants et ma petite-fille;j’espère qu’elles y trouveront du plaisir comme à l’époque où ma mère et ma grand-mère me racontaient leurs jeunes années.

Le dimanche, parfois, nous allions passer l’après-midi à Chatelaillon près de La Rochelle. C’est une petite station balnéaire très agréable avec des maisons « art déco » bordant la plage. L’été, nous allions à la plage mais l’hiver, nous nous promenions le long de la mer. Le meilleur moment pour ma soeur et moi, c’était le goûter quand ma mère nous achetait un petit pain de gruau et une barre de chocolat dans une petite boulangerie. Je garde encore en bouche le goût du pain fondant et le sourire de notre mère nous regardant dévorer. Moment de bonheur, moment d’éternité!

Petits bonheurs de l’enfance, bonbons achetés avec une pièce, roule-barrique sur le talus, saute-mouton dans le pré, bon-point de la maîtresse, nouvelle corde à sauter, chaussures neuves, jeux avec les copines, sortie en voiture, calin sur les genoux de ma grand-mère…

La photo de classe:
La photo est en noir et blanc, mais je porte un tablier jaune bien repassé. Je suis au cours élémentaire chez madame G…A côté de moi, un vase de fleurs et l’éternel globe terrestre. Je me tiens droite, mon porte-plume à la main et j’arbore un petit sourire timide.

Automne d’enfance

P1020102Brouillard sur les prés
Matins d’école frileux
Lainage sur la blouse
Cartable bien en main.
Soleil timide
Au travers du feuillage roux.
Odeur de champignon
Dans le bois rougeoyant.
Vol d’oiseaux dans l’azur,
Pomme rouge dans le verger,
Grappe mûre sur la treille,
Nectar sucré dans la bouche…
Murmure de la guêpe
Sur les grains dorés.
Journée de classe
Le regard à la fenêtre…
Courir dans les champs,
Dévaler la pente,
Cueillir la girolle.
Plaisirs d’automne,
Plaisirs d’enfance…

Souvenirs d’enfance

Mon copain d’école

A l’école primaire, j’avais un petit copain, Jean-Marc, un garçon assez turbulent. Souvent placé derrière moi, il me poussait à l’indiscipline moi si sage en classe! Quand nous faisions de la pâte à modeler, il faisait le loup qui venait dévorer mes poules malgré les gros yeux de la maîtresse; ou bien, il dessinait sur son cahier, avec des stylos de différentes couleurs, ses boyaux au risque de me donner le fou rire. Je l’admirais quand il faisait des galipettes dans l’herbe au risque de se rompre le cou!

Ma copine d’enfance

Quand une Danielle et une Danièle se crêpent le chignon dans une cour de caserne, deux mères affolées arrivent en courant pour les séparer. Pas de coups de poing ni de coups de pied; notre arme, c’était le tirage de cheveux que nous portions courts toutes les deux heureusement!

Mais, lorsque notre folie s’apaisait, que d’aventures ensemble!

Promenade sur les quais de Bordeaux

Quand je m’ennuie, je vais faire un tour sur les quais de Bordeaux. Ici, tout est spectacle: promeneurs solitaires ou en famille, rollers slalomant entre les passants, enfants et adultes à vélo…Assises sur un banc, deux étudiantes partagent un sandwich entourées d’une nuée de moineaux ravis de l’aubaine; dans un recoin, un groupe de jeunes répète une danse au son d’une radio; un peu plus loin, un homme emmitouflé dans manteau et écharpe oublie son quotidien dans un roman; des enfants excités « s’éclatent » dans les aires de jeux,  surveillés par des mamans bavardes. On peut même participer à un cours de rollers et slalomer entre des plots de couleur. On peut même voir certains jours des gens pique-niquant sur une table de fortune encombrée de bouteilles et nourriture. Se regrouper pour dire non à la solitude…

Et, indifférente au spectacle, toute proche, la Garonne, transportant ses flots vers l’océan…

ELLA

Voici une poésie que j’ai écrite pour ma petite-fille:

 

Elle accourt vers moi

Ses petits bras tendus

Un baiser mouillé sur la joue

Un rire dans ses yeux sombres.

Je la pose, elle me prend la main:

Viens, mamie!

On va voir l’étagère aux surprises

Un nouveau livre, un dessin animé.

Mamie, on fait des auto-collants

On lit une histoire,

Avec la boîte du puzzle

On fait une maison.

Mamie, il fait beau

On va dehors, je mets mes baskets

Mamie, viens, on court, tu m’attrapes!

Elle s’arrête soudain:

Elle a vu une fleur

Elle a vu un papillon

Elle a vu le bout de bois.

Mamie, repose-toi

Car, le tourbillon va renaître

Soudainement, jusqu’à ce que,

Envahie par la fatigue

Elle vienne sur mes genoux

Doudou à la main, sucette à la bouche,

Se pelotonner doucement

Et fermer un peu ses paupières.

ENFANCE

Qu’ils étaient doux ces jours

De mon enfance

Ils sont partis pour toujours

Dans l’errance.

 

Liberté des jeux champêtres

Aux jours d’été

Le soleil brillait à la fenêtre

La chaleur était fêtée.

 

Cocon moelleux

Des journées d’hiver

Comme on était heureux

Près de notre mère.

 

Protecteurs de la famille

Dans la vie confiants

Gais comme des joyeux drilles

Les hommes étaient des enfants.