Nez gelé, joues rouges,
Bise hurlante,
Arbre dénudé,
Gazon blanchi,
Flocon timide,
Oiseau plaintif et frileux,
Atre rougeoyant,
Braise incandescente,
Foyer douillet,
Fauteuil près du feu…
Hiver, saison du bien-être
Dans la maison.
Nez gelé, joues rouges,
Bise hurlante,
Arbre dénudé,
Gazon blanchi,
Flocon timide,
Oiseau plaintif et frileux,
Atre rougeoyant,
Braise incandescente,
Foyer douillet,
Fauteuil près du feu…
Hiver, saison du bien-être
Dans la maison.
Savez-vous que le vent
Peut avoir des noms
Aussi poétiques que bizarres?
Pas la simple brise d’été
Ni la bise gelée de l’hiver
Ni le tourbillon qui fait voler les feuilles.
La bourrasque est plus intéressante;
Le mistral évoque le midi estival;
Le sirocco fait encore mieux
Car il vient du Sahara
Comme son frère le simoun.
Son opposé, le blizzard,
Nous donne la chair de poule.
Que dire de l’ouragan
Qui emporte tout sur son passage
Et de sa cousine, la tornade,
Tout aussi virulente?
N’oublions pas le cyclone et le typhon,
Hôtes indésirables des tropiques.
Voilà le vent fou de l’hiver qui me transperce.
Les arbres dépouillés se penchent sous son souffle.
Mais, lentement, lentement, la bourrasque s’essouffle
Et la brise légère doucement me berce.
Sur l’étang gelé, la vieille barque se renverse;
Sous le vieux pont de pierre, la bise s’engouffre
Comme dans un insondable et vertigineux gouffre;
Soudain, un déluge de gouttes se déverse.
Voilà le vent fou de l’hiver qui me transperce.
Les arbres dépouillés se penchent sous son souffle.
Mais, lentement, lentement, la bourrasque s’essouffle
Et la brise légère doucement me berce.
Sur l’étang gelé, la vieille barque se renverse;
Sous le vieux pont de pierre, la bise s’engouffre
Comme dans un insondable et vertigineux gouffre;
Soudain, un déluge de gouttes se déverse.