Voilà le vent fou de l’hiver qui me transperce.
Les arbres dépouillés se penchent sous son souffle.
Mais, lentement, lentement, la bourrasque s’essouffle
Et la brise légère doucement me berce.
Sur l’étang gelé, la vieille barque se renverse;
Sous le vieux pont de pierre, la bise s’engouffre
Comme dans un insondable et vertigineux gouffre;
Soudain, un déluge de gouttes se déverse.