Je pense que l’un de mes plus grands défauts fut la gourmandise. Mais est-ce un défaut quand elle reste raisonnable? Le dimanche, maman avait l’habitude d’acheter des gâteaux individuels quand elle ne faisait pas de gros gâteau.(Elle n’aimait pas beaucoup faire la pâtisserie). Elle achetait donc quatre gâteaux selon nos goûts personnels. J’aimais beaucoup les noix japonaises, sortes de gros choux fourrés de crème et nappés de chocolat. Ma sœur Josiane, contrairement à moi, n’aimait pas beaucoup les pâtisseries;elle préférait de loin un morceau de fromage. J’étais sûre donc d’hériter de sa part de dessert.
Au fil des ans, je n’ai pas changé dans ce domaine. Quand il reste une part dans le plat, certains regards se tournent vers moi…