Dans la campagne endormie,
Un cavalier galope à vive allure.
Quelle est sa destinée?
Nul ne le sait.
Dans les prés blanchis de gelée
Il galope à vive allure.
Un vol de corbeaux s’abat dans le champ.
Le cavalier du destin est passé.
Peu à peu, s’éveille la nature;
Un oiseau solitaire lance son chant,
Le rayon d’un pâle soleil naît.
Dans le sentier durci par le gel,
On voit des traces de sabots.
Le cavalier du destin est passé.
il le signe à la pointe de son pinceau
comme seul il peut le faire
sous son gros chapeau
car il ne puis se taire
devant cette beauté
qui ne sera jamais égalée