Gelée matinale, l’hiver est toujours là.
Le soleil se croit obligé de briller
Faiblement puis plus fort au fil des heures.
L’herbe verdit, les toits s’égouttent.
Les passereaux s’en donnent à coeur joie,
Poussent des trilles joyeux.
La tourterelle étrenne son chant
Doux et caressant.
Le merle noir picore le ver.
Le chat étonné tâte la douceur de l’air
Et fait quelques pas sur la pelouse
Puis s’endort, rassuré, sur le fauteuil d’osier.
Le soleil baisse, les oiseaux s’endorment,
La fraicheur tombe, l’hiver reprend ses droits.